L'Allaitement en Mongolie
Un long récit sur une canadienne partie vivre en Mongolie avec son tout jeune bébé qu'elle allaitait.
Un régal ...
L'allaitement maternel dans les terres de Gengis Khan.Que serait
l'allaitement dans un endroit où tout le monde le
pratiquerait ? Une
Canadienne vivant en Mongolie en a fait l'expérience.
En Mongolie, un dicton
local dit que les champions de lutte sont allaités au sein pendant au moins
6 ans. Une référence qui en dit long dans un pays ou la lutte est le sport
national !
Je suis partie vivre en Mongolie quand mon premier enfant n'avait
que 4 mois, et j'y ai vécu jusqu'a ses 3 ans.
Elever mon fils ses
premières années de vie dans un environnement où les regards sur
l'allaitement maternel sont radicalement différents des normes dominant en
Amérique du Nord, m'a ouvert les yeux sur une vision totalement différente
de celle que j'aurais pu avoir chez moi.
Non seulement les Mongols allaitent
longtemps, mais ils le font avec plus d'enthousiasme et avec moins
d'inhibition que quiconque d'autre au monde que j'ai jamais rencontré. En
Mongolie, le lait maternel n'est pas seulement pour les bébés. Le lait de
mère n'est pas seulement une question de nutrition et ce n'est certainement
pas un sujet tabou ! Après tout, c'est ce dont est fait Gengis
Khan.
Comme beaucoup de jeunes mamans, je n'avais pas beaucoup réfléchi à
l'allaitement avant d'avoir un enfant. Mais quelques minutes après que
mon fils Callum pointa le but de son nez, il s'accrocha à mes seins et
sembla par la suite être déterminé à ce que ça n'arrête jamais. J'ai eu
de la chance parce que l'allaitement maternel à démarré facilement pour
moi. Je n'ai jamais eu de crevasses, et rarement les seins engorgés. Mais
dans ma tête, les choses n'étaient pas aussi simples.
Autant j'aimais mon
bébé, et valorisais le lien de l'allaitement maternel, autant par moment,
je le trouvais pesant.
Je n'ai pas été préparé à l'ampleur de mon amour pour
lui, ou à l'intensité de son besoin pour moi et moi seule, et de mon
lait.
« Ne le laissez pas faire de vous une tototte humaine ! » m'avait
avertie une infirmière canadienne à peine quelques jours après la
naissance de mon fils alors qu'il tétait des heures d'affilée.
Mais alors
que je parcourais toutes les raisons possibles de ses pleurs… Gaz, couches
mouillé, sous stimulation, sur stimulation ? Je finissais généralement par
donner le sein a nouveau, je me demandais si j'agissais au mieux et je me
mettais constamment en doute.
Puis, j'ai déménagé loin du Canada, en Mongolie
ou mon mari faisait une étude sur la faune. Là-bas les bébés sont
constamment enveloppés dans d'épaisses couvertures, ficelés comme des
paquets qu'on aimerait
pas voir tomber en morceaux si on les envoyait par
la poste. Quand le paquet murmure on lui met le sein dans la bouche. Les
bébés ne sont pas changés très souvent, on ne les fait jamais roter, leurs
mains ne sont pas disponibles pour attraper un hochet et on ne les met
jamais a plat-ventre.
Ils restent enveloppés pendant au moins 3 mois et
chaque fois qu'ils font un bruit, ils sont mis au sein.
Ce fut très
intéressant pour moi !
A l'âge de 3 mois, les bébés canadiens ont déjà une
vie sociale.
Certains prennent des cours de natation, d'autres apprennent
même a s'auto-apaiser.
J avais supposé qu'il y avait de nombreuses
raisons aux pleurs des bébés et que mon rôle était de les comprendre et de
leur trouver une solution mais en Mongolie il n y a qu'une seule solution :
le sein.
Alors j'ai fait pareil !Un sein fonctionel en ville
Au
Canada une certaine mystique entoure encore l allaitement mais, en réalité,
on n'y est tout simplement pas habitué ! L allaitement se passe à la
maison, dans des groupes de mères, parfois dans des cafés mais on le voit
rarement en public et nous n'avons pas le souvenir d'avoir été allaités
nous-mêmes .Cet acte privé entre la mère et l'enfant est, le plus souvent,
accueilli par un silence et un regard détourné. Comme les regards envers
les démonstrations publiques
d'amour de couples. Ce n'est pas vraiment
tabou, juste un peu troublant et poliment ignoré. Puis lorsque l'angélique
nouveau-né devient, lui même un bambin, avec l'intention précise de faire
savoir exactement ce qu'il fait, et comment, alors les regards sont
détournés un peu plus rapidement, et parfois même sous des sourcils
froncés.
En Mongolie, quand on allaite, on n'est pas envoyé vers les
toilettes publiques ou les « salles de repos pour femmes » mais on est en
plein milieu de la scène.
Le pratique des Mongols est d'allaiter
partout, n'importe où, à n'importe quel moment. Ce fait, couplé avec le
fait que les Mongols vivent en grande proximité entre familles fait qu'à
peu prés tout le monde est familier avec la vision des seins « fonctionnels
». En Mongolie, tout le monde était heureux de voir que j'allaitais à leur
façon (ce qui est bien sur, la bonne façon de s'y prendre !)
Quand
j'allaitais au jardin public, les grands-mères me régalaient avec les
anecdotes des douzaines d'enfants qu'elles avaient allaités.
Quand
j'allaitais dans les taxis, les chauffeurs me jetaient un regard complice,
en levant leur pouce et m'assuraient que mon fils allait bien grandir, et
être un bon lutteur. Quand je faisais le marché, avec mon fils scotché au
sein, les vendeurs me faisaient de la place à leur stand et encourageaient
Callum à boire bien et beaucoup !
Au lieu de détourner leurs regards, les
gens se penchaient en avant, tout prés de mon fils qui tétait pour lui
donner un bisou sur la joue ! Si jamais Callum lâchait le sein en réponse,
et que mon lait jaillissait en plein milieu d'une éjection, personne ne
manifestait le moindre signe de gène. Simplement ils ont essuyaient leurs
nez, et riait de satisfaction pour mon fils, visiblement bien nourri
!
Depuis les 4 mois de mon fils, jusqu'à ses 3 ans, que j'aille
n'importe où, j'entendais le même discours : « L'allaitement maternel
est la meilleure aliment pour votre fils et le meilleur chose pour
vous. ». L'approbation permanente, constante, m'a fait sentir que je
faisais une chose très importante, qui comptait pour tout le monde.
Exactement le genre d'applaudissements publics dont chaque jeune mère a
besoin.
L'arme secrete de chaque mère paresseuse.
Quand Callum a eu 2
ans, j'ai pris conscience de l'étendue de l'utilité de l'allaitement
maternel. Rien n'endort un enfant aussi
rapidement, ni ne rompt l'ennui des
longs voyages ou du temps passé dans les files d'attentes, ni ne calme une
tempête de frustration aussi vite qu'un peu de lait chaud de maman.
L'allaitement maternel est l'outil de parentalité le plus efficace et, à
l'âge de 2 ans, j'avais l'impression que je l'utilisais a sa pleine
puissance mais les
Mongols, l'utilisent a un niveau bien
supérieur.
Pendant les rudes hivers, enfermé dans les Yourtes pour éviter le
froid glacial, j'ai passée de longues heures, avec ma copine Tsetsgee.
Ce fut une expérience très riche pour moi car cela m'a fait comprendre
que la parentalité varie en fonction de la culture, mais la biologie
reste la même.
Dés le début d'un désaccord entre nos bambins, au sujet
de jouet ou autre chose, ma première réaction en tant que Canadienne, était
de ramener la paix en distrayant Callum, mon fils, avec un autre jouet,
tout en expliquant les principes de partage.
Cette technique prend du
temps, nécessite un effort, et son taux de réussite n'est que de 50%. Lors
des tentatives ratées Callum à l'âge de 2 ans, ne comprenant pas les
principes de partage, se mettait très en colère. Sa frustration se
manifestant par des hurlements et des efforts pour se libérer de mes bras.
Alors, je l'ai prenais dans mes bras, le berçais et lui proposais le
sein.
Tsetsgee, elle, avait une approche typiquement Mongole : dés le
premier murmure de mécontentement, elle soulevait son T-shirt, et
commençait à balancer ses seins avec enthousiasme en appelant son fils,
« viens vers maman mon chérie, regarde mon amour ! Regards ce que maman a
pour toi ! ». Alors son fils regardait droit vers ses aréoles comme une
cible, et systématiquement quittait la scène de désaccord et trottinait
vers elle.
Son taux de réussite était de 100%.
Époustouflée par son taux
de réussite, j'ai appliquée la même méthode!
Voilà, nous étions deux jeunes
mères, agitant nos seins comme deux strip-teaseuses en compétition, tentant
de gagner la faveur d'un client !
Si les grand-mères étaient présentes,
elles entraient dans la compétition. Les pauvres bambins ne savaient pas
quelle paire de seins choisir : la plénitude et la douceur des seins de
leur propre maman ou les vieux gants de toilette de leur grand-mère adorée
qui tentaient de gagner la reconnaissance et l'appréciation de leurs
petits-enfants ?
Quelque fois, les grands-pères, essayaient de rentrer dans
la compétition en pinçant dans leur main, leurs faibles masses de
graisses, enviant les seins des femmes pour leur efficacité.
Je ne peux
même pas imaginer une seconde, les mères des réunions LLL osant les mêmes
techniques de négociation de paix avec leurs enfants.
Quand ils marchent
et parlent et passent leurs examens ?
Lors des cours de préparation à la
naissance que j'ai suivis dans la petite ville du Canada, où Callum est né,
l'allaitement avait été présenté par le biais d'une vidéo montrant une
Suédoise particulièrement sportive, allaitant son bambin au milieu de sa
journée de ski. Les futurs mamans ont été très secouées. Bien sûr,
allaiter un bébé c'est bien, mais quand ils marchent, et parlent, hors
de question ! C'était la réaction du groupe, mais moi, je ne savais pas
trop en penser.
Je fut surpise a mon tour quand, un jour, une de mes jeunes
amies
Mongole m'a dit qu'elle avait tétée jusqu'à l'âge de 9 ans. J'étais
sidérée ! Au départ. j'ai pris ça pour une blague. Plus tard, mon fils
s'est sevré peu après ses 4 ans. Rétrospectivement, donc, je me trouve
un peu dans l'embarras du faite que j'ai été incrédule à l'époque.
Bien
que 9 ans soit un âge bien avancé pour téter sa mère même sur une échelle
mongole, ce n'est pas un cas unique ou exagéré sur une échelle
planétaire.
Bien que le thème du sevrage naturel, entamé par
l'enfant, ne soit pas un sujet facile à aborder avec les Mongols a cause de
la barrière de la langue, il semble que ce soit la norme en Mongolie.
Je
n'ai jamais rencontré une maman qui allaitait en « tandem » ou qui
pratiquait le « co-allaitement » ce qui m'avait surpris à l'époque,
mais il faut dire que les naissances sont bien espacées. La majorité
des enfants se sèvrent entre 2 et 4 ans. (* note 1) En 2005 selon
UNICEF 82% des enfants en Mongolie tétaient toujours à l'âge de 12 et
15 mois et 65% tétaient encore à 20 et 23 mois. Typiquement, le
dernier-né, sans nouvelle grossesse, continue de téter sans limite
d'âge. Voilà ce qui explique donc l'allaitement maternel jusqu'à l'âge
de 9 ans de mon amie Mongole. Si on croit à la sagesse des Mongols, la
durée de l'allaitement maternel est directement corrélée au succès à la
lutte !
A l'âge de 3 ans, Callum tétait encore avec le même enthousiasme
qu'un nouveau né et je me demandais comment le sevrage naturel allait être
possible. Je me demandais quels étaient les motifs de sevrage des
enfants. Beaucoup de mamans disaient que leurs enfants n'étaient plus
intéressés par le sein. D'autres disait que la pression des autres
enfants jouaient un rôle. (il est vrai que j'ai entendu certains
enfants en provoquer d'autres, en leur disant sur un ton moqueur « tu
veux téter ta mère ?! » de la même façon que j'entends les enfants
Canadiens se traiter de « poule mouillée ».
De plus en plus souvent, les
contraintes professionnelles forcent un sevrage du sein plus tôt qu'il
n'aurait eu lieu naturellement. Les enfants passent souvent les étés à la
campagne pendant que leur mère allaitante reste en ville pour travailler.
Souvent, les séparations prolongées font tarir la production de lait. Ma
copine Buana, qui a aujourd'hui 20 ans, m'a expliqué comment elle à réussi
sa carrière de têteuse médaille d'or. « j'ai grandi à la campagne. On
vivait dans une
yourte, traditionnelle. Ma mère m'a toujours dit de bien
boire son bon lait parce que c'était très bien pour ma santé. Je pensais
que tous les enfants de 9 ans tétaient leur mère. Quand j'ai commencé le collège, loin de la maison, j'ai arrêté de téter. » Puis elle me
regarda droit dans les yeux et elle me dit avec un clin d'œil « mais
j'aime bien le boire de temps en temps. »
Passez le lait s'il vous
plait.
Dans ma perception de l'évènement, le sevrage du sein se passait de
façon relativement simple, sur le plan technique. J'imaginais que les
tétées allaient décroitre en nombre et en fréquence, et continuer ainsi
jusqu'à ce que mon enfant oublie complètement de téter. Mon lait allait se
tarir et ce serait la fin de l'histoire. La boutique fermerait ses
portes.
En Mongolie, eux, le sevrage ne se passe pas tout à fait comme
ça.
En discutant sevrage avec ma copine Naraa, je lui ai demandé l'âge
auquel sa fille, âgée de 6 ans à l'époque s'était sevrée. Elle me
répondit « A l'âge de 4 ans. Je fus très triste, mais ma fille ne
voulait plus téter. » Puis Naraa me dit que la semaine précédente sa
fille était rentrée d'un séjour prolongé à la campagne avec ses grands-
parents et qu'elle avait voulu téter. Naraa en fut heureuse et me dit «
je pense que je lui ai beaucoup manqué. C'était bien, c'était beau.
Bien
sûr, je n'avais plus de lait, mais cela n'a pas dérangé ma fille. »
Si
sevrage par définition veut dire qu'on ne tète plus jamais le sein de sa
mère, alors les Mongols ne sont jamais vraiment sevrés. Voici une pratique
culturelle qui m'avait étonnée.
Si une maman a un engorgement et qu'un bébé
ne se trouve a portée de sa main, elle fait le tour de tous les membres de
sa famille peu importe leur âge ou leur sexe, en leur demandant s'ils
veulent bien boire un peu d'élixir !
Souvent une femme va exprimer un
bol de son lait pour son mari, en guise de gâterie, ou en laisser au frigo
pour que qui conque puisse se servir.
Bien qu'on ait toutes dégusté
notre propre lait pour une raison ou une autre, ou qu'on l'ait fait goûter
a nos partenaires, ou peut-être ajouté à un café en cas d'urgence, je ne
pense pas que beaucoup d'entre nous en aient bu très souvent.
En
revanche, chaque Mongol a qui j'ai pu poser la question de savoir si il ou
elle aime le lait maternel, m'a systématiquement répondu par l'affirmative.
La valeur du lait humain est si célèbre et si fermement ancrée dans leur
culture qu'il est considéré bon, non seulement pour les bébés, mais bon
tout court.
Le lait humain est souvent utilisé pour ses effets médicinaux,
donné aux personnes âgées, en traitement « tous usages » et utilisé pour
guérir la conjonctivite, aussi bien que pour rendre (paraît-il) le
blanc des yeux plus blanc, que pour rendre le marron plus foncé.
Une
copine Occidentale qui tirait son lait au travail avait laissé le récipient
contenant son lait dans le frigo commun sur son lieu de travail pendant la
journée. Elle l'a récupéré à moitié vide. Elle a ri en disant « Ce n'est
qu'en Mongolie qu'on peut soupçonner ses collègues de bureau d'avoir bu son
lait ! ».
Avant tout, je pense que les Mongols boivent le lait maternel pour
le goût. Une copine Occidentale qui tirait son lait au travail avait
laissé le récipient contenant son lait dans le frigo commun sur son
lieu de travail pendant la journée. Elle l'a récupéré à moitié vide.
Elle a ri en disant « Ce n'est qu'en Mongolie qu'on peut soupçonner ses
collègues de bureau d'avoir bu son lait ! ».
S'intégrer dans une autre
culture a pour effet perturbant de se forcer a réévaluer son propre
culture. Je ne sais pas comment j'aurais vécu l'allaitement de mon fils
chez moi, dans mon propre pays. La véritable avalanche de soutien et
renforcement que j'ai reçue en Mongolie et l'acceptation voire le respect
total de l'allaitement en public m'a tout simplement époustouflée et m'a
donné la confiance et la liberté de nourrir et d'élever mon fils de la
manière que je sentais comme étant la meilleure pour lui et pour moi, sans
qu'on mette des bâtons dans les roues.
Il y a bien sûre, des différences
évidentes dans les normes d'allaitement, (fréquence, la durée etc.) mais
j'ai fini par comprendre qu'il y en avait une plus grande dans notre
approche de la parentalité et nos définitions de l'autonomie, et de
l'indépendance.
En Mongolie, l'allaitement maternel n'est pas pas
considéré comme une « dépendance » et le sevrage n'est pas un
but.
En Amérique du nord, nous valorisons tant l'indépendance, que cette
attente à une influence avec notre façon d'élever nos enfants. Nos
discussions en tant que parents sont toujours basées sur les étapes du
développement de l'enfant. Tels que l'alimentation solide, le nombre de
tétées par jour, et de nombre d'heures de sommeil et la durée maximale de
séparation toléré.
Même si nous ne nous posons pas ces questions il est
difficile d'échapper à leur impact. Il existe un véritable marché de
l'équipement pour bébé qui envoie un message très clair dont le but est
que l'enfant se passe de sa mère. Le message est très clair.
En Mongolie,
l'allaitement maternel ne signifie pas dépendance et le sevrage du sein
n'est pas un but. Les Mongols savent que leurs enfants vont grandir. En
réalité, le Mongol moyen, âgé de 5 ans, est beaucoup plus indépendant de sa
mère que n'importe quel enfant occidental, allaité au sein ou pas. Il n'y a
pas lieu de faire une course au sevrage.
Elever mon fils en Mongolie
m'a permis de me rendre compte qu'il y avait en vérité des millions de
façons de faire, et que j'avais l'embarras du choix. Pour la durée de «
carrière de téteur » j'ai dû faire face a une multitude de défis, essayer
et laisser beaucoup d'idées reçues et de pratiques populaires jusqu'à ce
que je trouve mon propre style. Je suis ravie d'avoir allaité Callum aussi
longtemps. Je n'aurais jamais cru qu'il allait téter 4 ans ! Je suis
convaincue que l'allaiter est le meilleur investissement que j'aie pu faire
pour mon fils et que l'allaitement jusqu'à son sevrage naturel aura un
effet permanent sur sa confiance, sa personnalité, le fait qu'il se sent
en sécurité ainsi que sur notre relation mère-fils. Puis quand il gagnera
la médaille d'or en lutte, j'attendrai qu'il me remercie.
°Note : 1 :
Unicef Childinfo : « Monitoring the Situation of Children
and Women, Infant
and Young Child Feeding 2000-2007» (January 2009) www.childinfo.org/breastfeeding_countrydata.php