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Porter son enfant en Deux-Sèvres
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Porter son enfant en Deux-Sèvres
7 janvier 2011

L'Allaitement en Mongolie

Un long récit sur une canadienne partie vivre en Mongolie avec son tout jeune bébé qu'elle allaitait.
Un régal ...

L'allaitement maternel dans les terres de Gengis Khan.Que serait l'allaitement dans un endroit où tout le monde le 
pratiquerait ? Une Canadienne vivant en Mongolie en a fait l'expérience.
En Mongolie, un dicton local dit que les champions de lutte sont allaités au sein pendant au moins 6 ans. Une référence qui en dit long dans un pays ou la lutte est le sport national !
Je suis partie vivre en Mongolie quand mon premier enfant n'avait que 4 mois, et j'y ai vécu jusqu'a ses 3 ans.
Elever mon fils ses premières années de vie dans un environnement où les regards sur l'allaitement maternel sont radicalement différents  des normes dominant en Amérique du Nord, m'a ouvert les yeux sur une  vision totalement différente de celle que j'aurais pu avoir chez moi.
Non seulement les Mongols allaitent longtemps, mais ils le font avec  plus d'enthousiasme et avec moins d'inhibition que quiconque d'autre  au monde que j'ai jamais rencontré. En Mongolie, le lait maternel  n'est pas seulement pour les bébés. Le lait de mère n'est pas  seulement une question de nutrition et ce n'est certainement pas un  sujet tabou ! Après tout, c'est ce dont est fait Gengis Khan.
Comme beaucoup de jeunes mamans, je n'avais pas beaucoup réfléchi à  l'allaitement avant d'avoir un enfant. Mais quelques minutes après que  mon fils Callum pointa le but de son nez, il s'accrocha à mes seins et  sembla par la suite être déterminé à ce que ça n'arrête jamais. J'ai  eu de la chance parce que l'allaitement maternel à démarré facilement  pour moi. Je n'ai jamais eu de crevasses, et rarement les seins  engorgés. Mais dans ma tête, les choses n'étaient pas aussi simples.
Autant j'aimais mon bébé, et valorisais le lien de l'allaitement  maternel, autant par moment, je le trouvais pesant.
Je n'ai pas été préparé à l'ampleur de mon amour pour lui, ou à  l'intensité de son besoin pour moi et moi seule, et de mon lait.
« Ne le laissez pas faire de vous une tototte humaine ! » m'avait  avertie une infirmière canadienne à peine quelques jours après la  naissance de mon fils alors qu'il tétait des heures d'affilée.
Mais alors que je parcourais toutes les raisons possibles de ses pleurs… Gaz, couches mouillé, sous stimulation, sur stimulation ? Je  finissais généralement par donner le sein a nouveau, je me demandais  si j'agissais au mieux et je me mettais constamment en doute.
Puis, j'ai déménagé loin du Canada, en Mongolie ou mon mari faisait  une étude sur la faune. Là-bas les bébés sont constamment enveloppés  dans d'épaisses couvertures, ficelés comme des paquets qu'on aimerait 
pas voir tomber en morceaux si on les envoyait par la poste. Quand le  paquet murmure on lui met le sein dans la bouche. Les bébés ne sont  pas changés très souvent, on ne les fait jamais roter, leurs mains ne  sont pas disponibles pour attraper un hochet et on ne les met jamais a  plat-ventre.
Ils restent enveloppés pendant au moins 3 mois et chaque fois qu'ils  font un bruit, ils sont mis au sein.
Ce fut très intéressant pour moi !
A l'âge de 3 mois, les bébés canadiens ont déjà une vie sociale. 
Certains prennent des cours de natation, d'autres apprennent même a  s'auto-apaiser.
J avais supposé qu'il y avait de nombreuses raisons aux pleurs des  bébés et que mon rôle était de les comprendre et de leur trouver une  solution mais en Mongolie il n y a qu'une seule solution : le sein. 
Alors j'ai fait pareil !Un sein fonctionel en ville
Au Canada une certaine mystique entoure encore l allaitement mais, en  réalité, on n'y est tout simplement pas habitué ! L allaitement se  passe à la maison, dans des groupes de mères, parfois dans des cafés  mais on le voit rarement en public et nous n'avons pas le souvenir  d'avoir été allaités nous-mêmes .Cet acte privé entre la mère et  l'enfant est, le plus souvent, accueilli par un silence et un regard   détourné. Comme les regards envers les démonstrations publiques 
d'amour de couples. Ce n'est pas vraiment tabou, juste un peu  troublant et poliment ignoré. Puis lorsque l'angélique nouveau-né  devient, lui même un bambin, avec l'intention précise de faire savoir  exactement ce qu'il fait, et comment, alors les regards sont détournés  un peu plus rapidement, et parfois même sous des sourcils froncés.
En Mongolie, quand on allaite, on n'est pas envoyé vers les toilettes  publiques ou les « salles de repos pour femmes » mais on est en plein  milieu de la scène.
Le pratique des Mongols est d'allaiter partout, n'importe où, à  n'importe quel moment. Ce fait, couplé avec le fait que les Mongols  vivent en grande proximité entre familles fait qu'à peu prés tout le  monde est familier avec la vision des seins « fonctionnels ». En  Mongolie, tout le monde était heureux de voir que j'allaitais à leur  façon (ce qui est bien sur, la bonne façon de s'y prendre !)
Quand j'allaitais au jardin public, les grands-mères me régalaient  avec les anecdotes des douzaines d'enfants qu'elles avaient allaités. 
Quand j'allaitais dans les taxis, les chauffeurs me jetaient un regard  complice, en levant leur pouce et m'assuraient que mon fils allait  bien grandir, et être un bon lutteur. Quand je faisais le marché, avec  mon fils scotché au sein, les vendeurs me faisaient de la place à leur  stand et encourageaient Callum à boire bien et beaucoup !
Au lieu de détourner leurs regards, les gens se penchaient en avant,  tout prés de mon fils qui tétait pour lui donner un bisou sur la  joue ! Si jamais Callum lâchait le sein en réponse, et que mon lait  jaillissait en plein milieu d'une éjection, personne ne manifestait le  moindre signe de gène. Simplement ils ont essuyaient leurs nez, et  riait de satisfaction pour mon fils, visiblement bien nourri !
Depuis les 4 mois de mon fils, jusqu'à ses 3 ans, que j'aille  n'importe où, j'entendais le même discours : « L'allaitement maternel  est la meilleure aliment pour votre fils et le meilleur chose pour  vous. ». L'approbation permanente, constante, m'a fait sentir que je  faisais une chose très importante, qui comptait pour tout le monde. 
Exactement le genre d'applaudissements publics dont chaque jeune mère  a besoin.

L'arme secrete de chaque mère paresseuse.
Quand Callum a eu 2 ans, j'ai pris conscience de l'étendue de  l'utilité de l'allaitement maternel. Rien n'endort un enfant aussi 
rapidement, ni ne rompt l'ennui des longs voyages ou du temps passé  dans les files d'attentes, ni ne calme une tempête de frustration  aussi vite qu'un peu de lait chaud de maman. L'allaitement maternel  est l'outil de parentalité le plus efficace et, à l'âge de 2 ans,  j'avais l'impression que je l'utilisais a sa pleine puissance mais les 
Mongols, l'utilisent a un niveau bien supérieur.
Pendant les rudes hivers, enfermé dans les Yourtes pour éviter le  froid glacial, j'ai passée de longues heures, avec ma copine Tsetsgee. 
Ce fut une expérience très riche pour moi car cela m'a fait comprendre  que la parentalité varie en fonction de la culture, mais la biologie  reste la même.
Dés le début d'un désaccord  entre nos bambins, au sujet de jouet ou  autre chose, ma première réaction en tant que Canadienne, était de  ramener la paix en distrayant Callum, mon fils, avec un autre jouet,  tout en expliquant les principes de partage.
Cette technique prend du temps, nécessite un effort, et son taux de  réussite n'est que de 50%. Lors des tentatives ratées Callum à l'âge  de 2 ans, ne comprenant pas les principes de partage, se mettait très  en colère. Sa frustration se manifestant par des hurlements et des  efforts pour se libérer de mes bras. Alors, je l'ai prenais dans mes  bras, le berçais et lui proposais le sein.
Tsetsgee, elle, avait une approche typiquement Mongole : dés le  premier murmure de mécontentement, elle soulevait son T-shirt, et  commençait à balancer ses seins avec enthousiasme en appelant son  fils, « viens vers maman mon chérie, regarde mon amour ! Regards ce  que maman a pour toi ! ». Alors son fils regardait droit vers ses  aréoles comme une cible, et systématiquement quittait la scène de  désaccord et trottinait vers elle.
Son taux de réussite était de 100%.
Époustouflée par son taux de réussite, j'ai appliquée la même méthode!
Voilà, nous étions deux jeunes mères, agitant nos seins comme deux  strip-teaseuses en compétition, tentant de gagner la faveur d'un  client !
Si les grand-mères étaient présentes, elles entraient dans la  compétition. Les pauvres bambins ne savaient pas quelle paire de seins  choisir : la plénitude et la douceur des seins de leur propre maman ou  les vieux gants de toilette de leur grand-mère adorée qui tentaient de  gagner la reconnaissance et l'appréciation de leurs petits-enfants ? 
Quelque fois, les grands-pères, essayaient de rentrer dans la  compétition en pinçant dans leur main, leurs faibles masses de 
graisses, enviant les seins des femmes pour leur efficacité.
Je ne peux même pas imaginer une seconde, les mères des réunions LLL  osant les mêmes techniques de négociation de paix avec leurs enfants.

Quand ils marchent et parlent et passent leurs examens ?
Lors des cours de préparation à la naissance que j'ai suivis dans la petite ville du Canada, où Callum est né, l'allaitement avait été  présenté par le biais d'une vidéo montrant une Suédoise  particulièrement sportive, allaitant son bambin au milieu de sa 
journée de ski. Les futurs mamans ont été très secouées. Bien sûr,  allaiter un bébé c'est bien, mais quand ils marchent, et parlent, hors  de question ! C'était la réaction du groupe, mais moi, je ne savais  pas trop en penser.
Je fut surpise a mon tour quand, un jour, une de mes jeunes amies 
Mongole m'a dit qu'elle avait tétée jusqu'à l'âge de 9 ans. J'étais  sidérée ! Au départ. j'ai pris ça pour une blague. Plus tard, mon fils  s'est sevré peu après ses 4 ans. Rétrospectivement, donc, je me trouve  un peu dans l'embarras du faite que j'ai été incrédule à l'époque.
Bien que 9 ans soit un âge bien avancé pour téter sa mère même sur une  échelle mongole, ce n'est pas un cas unique ou exagéré sur une échelle  planétaire.

Bien que le thème du sevrage naturel, entamé par l'enfant, ne soit pas  un sujet facile à aborder avec les Mongols a cause de la barrière de  la langue, il semble que ce soit la norme en Mongolie.
Je n'ai jamais rencontré une maman qui allaitait en « tandem » ou qui  pratiquait le « co-allaitement » ce qui m'avait surpris à l'époque,  mais il faut dire que les naissances sont bien espacées. La majorité  des enfants se sèvrent entre 2 et 4 ans. (* note 1) En 2005 selon  UNICEF 82% des enfants en Mongolie tétaient toujours à l'âge de 12 et  15 mois et 65% tétaient encore à 20 et 23 mois. Typiquement, le  dernier-né, sans nouvelle grossesse, continue de téter sans limite  d'âge. Voilà ce qui explique donc l'allaitement maternel jusqu'à l'âge  de 9 ans de mon amie Mongole. Si on croit à la sagesse des Mongols, la 
durée de l'allaitement maternel est directement corrélée au succès à  la lutte !
A l'âge de 3 ans, Callum tétait encore avec le même enthousiasme qu'un  nouveau né et je me demandais comment le sevrage naturel allait être  possible. Je me demandais quels étaient les motifs de sevrage des  enfants. Beaucoup de mamans disaient que leurs enfants n'étaient plus  intéressés par le sein. D'autres disait que la pression des autres  enfants jouaient un rôle. (il est vrai que j'ai entendu certains  enfants en provoquer d'autres, en leur disant sur un ton moqueur « tu  veux téter ta mère ?! » de la même façon que j'entends les enfants  Canadiens se traiter de « poule mouillée ».
De plus en plus souvent, les contraintes professionnelles forcent un  sevrage du sein plus tôt qu'il n'aurait eu lieu naturellement. Les  enfants passent souvent les étés à la campagne pendant que leur mère  allaitante reste en ville pour travailler. Souvent, les séparations  prolongées font tarir la production de lait. Ma copine Buana, qui a  aujourd'hui 20 ans, m'a expliqué comment elle à réussi sa carrière de  têteuse médaille d'or. « j'ai grandi à la campagne. On vivait dans une 
yourte, traditionnelle. Ma mère m'a toujours dit de bien boire son bon  lait parce que c'était très bien pour ma santé. Je pensais que tous  les enfants de 9 ans tétaient leur mère. Quand j'ai commencé le collège, loin de la maison, j'ai arrêté de téter. » Puis elle me  regarda droit dans les yeux et elle me dit avec un clin d'œil « mais  j'aime bien le boire de temps en temps. »
Passez le lait s'il vous plait.
Dans ma perception de l'évènement, le sevrage du sein se passait de  façon relativement simple, sur le plan technique. J'imaginais que les  tétées allaient décroitre en nombre et en fréquence, et continuer  ainsi jusqu'à ce que mon enfant oublie complètement de téter. Mon lait  allait se tarir et ce serait la fin de l'histoire. La boutique  fermerait ses portes.
En Mongolie, eux, le sevrage ne se passe pas tout à fait comme ça.
En discutant sevrage avec ma copine Naraa, je lui ai demandé l'âge  auquel sa fille, âgée de 6 ans à l'époque s'était sevrée. Elle me  répondit « A l'âge de 4 ans. Je fus très triste, mais ma fille ne  voulait plus téter. » Puis Naraa me dit que la semaine précédente sa  fille était rentrée d'un séjour prolongé à la campagne avec ses grands- parents et qu'elle avait voulu téter. Naraa en fut heureuse et me dit  « je pense que je lui ai beaucoup manqué. C'était bien, c'était beau. 
Bien sûr, je n'avais plus de lait, mais cela n'a pas dérangé ma fille. »
Si sevrage par définition veut dire qu'on ne tète plus jamais le sein  de sa mère, alors les Mongols ne sont jamais vraiment sevrés. Voici  une pratique culturelle qui m'avait étonnée.
Si une maman a un engorgement et qu'un  bébé ne se trouve a portée de  sa main, elle fait le tour de tous les membres de sa famille peu  importe leur âge ou leur sexe, en leur demandant s'ils veulent bien  boire un peu d'élixir !
Souvent une femme va exprimer un bol de son lait pour son mari, en  guise de gâterie, ou en laisser au frigo pour que qui conque puisse se  servir.
Bien qu'on ait toutes dégusté notre propre lait pour une raison ou une  autre, ou qu'on l'ait fait goûter a nos partenaires,  ou peut-être  ajouté à un café en cas d'urgence, je ne pense pas que beaucoup  d'entre nous en aient bu très souvent.
En revanche, chaque Mongol a qui j'ai pu poser la question de savoir  si il ou elle aime le lait maternel, m'a systématiquement répondu par  l'affirmative. La valeur du lait humain est si célèbre et si fermement  ancrée dans leur culture qu'il est considéré bon, non seulement pour  les bébés, mais bon tout court.
Le lait humain est souvent utilisé pour ses effets médicinaux, donné  aux personnes âgées, en traitement « tous usages » et utilisé pour  guérir la conjonctivite, aussi bien que pour rendre (paraît-il) le  blanc des yeux plus blanc, que pour rendre le marron plus foncé.

Une copine Occidentale qui tirait son lait au travail avait laissé le  récipient contenant son lait dans le frigo commun sur son lieu de  travail pendant la journée. Elle l'a récupéré à moitié vide. Elle a ri  en disant « Ce n'est qu'en Mongolie qu'on peut soupçonner ses  collègues de bureau d'avoir bu son lait ! ».
Avant tout, je pense que les Mongols boivent le lait maternel pour le  goût. Une copine Occidentale qui tirait son lait au travail avait  laissé le récipient contenant son lait dans le frigo commun sur son  lieu de travail pendant la journée. Elle l'a récupéré à moitié vide. 
Elle a ri en disant « Ce n'est qu'en Mongolie qu'on peut soupçonner  ses collègues de bureau d'avoir bu son lait ! ».
S'intégrer dans une autre culture a pour effet perturbant de se forcer  a réévaluer son propre culture. Je ne sais pas comment j'aurais vécu  l'allaitement de mon fils chez moi, dans mon propre pays. La véritable  avalanche de soutien et renforcement que j'ai reçue en Mongolie et  l'acceptation voire le respect total de l'allaitement en public  m'a  tout simplement époustouflée et m'a donné la confiance et la liberté  de nourrir et d'élever mon fils de la manière que je sentais comme  étant la meilleure pour lui et pour moi, sans qu'on mette des bâtons  dans les roues.
Il y a bien sûre, des différences évidentes dans les normes  d'allaitement, (fréquence, la durée etc.) mais j'ai fini par  comprendre qu'il y en avait une plus grande dans notre approche de la  parentalité et nos définitions de l'autonomie, et de l'indépendance.

En Mongolie, l'allaitement maternel n'est pas pas considéré comme une  « dépendance » et le sevrage n'est pas un but.

En Amérique du nord, nous valorisons tant l'indépendance, que cette  attente à une influence avec notre façon d'élever nos enfants. Nos  discussions en tant que parents sont toujours basées sur les étapes du  développement de l'enfant. Tels que l'alimentation solide, le nombre  de tétées par jour, et de nombre d'heures de sommeil et la durée  maximale de séparation toléré.
Même si nous ne nous posons pas ces questions il est difficile  d'échapper à leur impact. Il existe un véritable marché de 
l'équipement pour bébé qui envoie un message très clair dont le but  est que l'enfant se passe de sa mère. Le message est très clair.
En Mongolie, l'allaitement maternel ne signifie pas dépendance et le  sevrage du sein n'est pas un but. Les Mongols savent que leurs enfants  vont grandir. En réalité, le Mongol moyen, âgé de 5 ans, est beaucoup  plus indépendant de sa mère que n'importe quel enfant occidental,  allaité au sein ou pas. Il n'y a pas lieu de faire une course au  sevrage.

Elever mon fils en Mongolie m'a permis de me rendre compte qu'il y  avait en vérité des millions de façons de faire, et que j'avais  l'embarras du choix. Pour la durée de « carrière de téteur » j'ai dû  faire face a une multitude de défis, essayer et laisser beaucoup  d'idées reçues et de pratiques populaires jusqu'à ce que je trouve mon  propre style. Je suis ravie d'avoir allaité Callum aussi longtemps. Je  n'aurais jamais cru qu'il allait téter 4 ans ! Je suis convaincue que  l'allaiter est le meilleur investissement que j'aie pu faire pour mon  fils et que l'allaitement jusqu'à son sevrage naturel aura un effet  permanent sur sa confiance, sa personnalité, le fait qu'il se sent en  sécurité ainsi que sur notre relation mère-fils. Puis quand il gagnera  la médaille d'or en lutte, j'attendrai qu'il me remercie.

°Note : 1 : Unicef Childinfo : « Monitoring the Situation of Children 
and Women, Infant and Young Child Feeding 2000-2007» (January 2009) www.childinfo.org/breastfeeding_countrydata.php


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Commentaires
G
Travel & Solidarity est une expédition humanitaire, dans lequel 4 voyageurs ont pour but de venir en aide aux enfants les plus démunis de Mongolie, découvrir et faire partager des pays méconnus en traversant en voiture 14 pays sur une distance de 20 000 kilomètres : http://www.travelandsolidarity.com/<br /> <br /> <br /> <br /> De plus, on souhaite partagé cette aventure humaine, donc nous sommes à la recherche d'un quatrième compagnon de voyage, partez avec nous et rejoignez nous : http://www.travelandsolidarity.com/?p=59<br /> <br /> <br /> <br /> On à besoin de vous ! Aider les enfants de Mongolie avec un don : http://www.travelandsolidarity.com/?page_id=6<br /> <br /> <br /> <br /> Suivez l’actualité du projet en devenant fan de notre page facebook : http://www.facebook.com/pages/Lyon-France/Travel-Solidarity/145410108861309
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