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Porter son enfant en Deux-Sèvres

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Porter son enfant en Deux-Sèvres
16 juin 2011

BIENVENUE DANS LE MONDE DU PORTAGE ET DU MATERNAGE

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Retrouvez desormais les ateliers portage et massage pour bébé sur le nouveau site :

 

http://www.cocoon-et-moi.jimdo.com/

 

 

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7 janvier 2011

L'Allaitement en Mongolie

Un long récit sur une canadienne partie vivre en Mongolie avec son tout jeune bébé qu'elle allaitait.
Un régal ...

L'allaitement maternel dans les terres de Gengis Khan.Que serait l'allaitement dans un endroit où tout le monde le 
pratiquerait ? Une Canadienne vivant en Mongolie en a fait l'expérience.
En Mongolie, un dicton local dit que les champions de lutte sont allaités au sein pendant au moins 6 ans. Une référence qui en dit long dans un pays ou la lutte est le sport national !
Je suis partie vivre en Mongolie quand mon premier enfant n'avait que 4 mois, et j'y ai vécu jusqu'a ses 3 ans.
Elever mon fils ses premières années de vie dans un environnement où les regards sur l'allaitement maternel sont radicalement différents  des normes dominant en Amérique du Nord, m'a ouvert les yeux sur une  vision totalement différente de celle que j'aurais pu avoir chez moi.
Non seulement les Mongols allaitent longtemps, mais ils le font avec  plus d'enthousiasme et avec moins d'inhibition que quiconque d'autre  au monde que j'ai jamais rencontré. En Mongolie, le lait maternel  n'est pas seulement pour les bébés. Le lait de mère n'est pas  seulement une question de nutrition et ce n'est certainement pas un  sujet tabou ! Après tout, c'est ce dont est fait Gengis Khan.
Comme beaucoup de jeunes mamans, je n'avais pas beaucoup réfléchi à  l'allaitement avant d'avoir un enfant. Mais quelques minutes après que  mon fils Callum pointa le but de son nez, il s'accrocha à mes seins et  sembla par la suite être déterminé à ce que ça n'arrête jamais. J'ai  eu de la chance parce que l'allaitement maternel à démarré facilement  pour moi. Je n'ai jamais eu de crevasses, et rarement les seins  engorgés. Mais dans ma tête, les choses n'étaient pas aussi simples.
Autant j'aimais mon bébé, et valorisais le lien de l'allaitement  maternel, autant par moment, je le trouvais pesant.
Je n'ai pas été préparé à l'ampleur de mon amour pour lui, ou à  l'intensité de son besoin pour moi et moi seule, et de mon lait.
« Ne le laissez pas faire de vous une tototte humaine ! » m'avait  avertie une infirmière canadienne à peine quelques jours après la  naissance de mon fils alors qu'il tétait des heures d'affilée.
Mais alors que je parcourais toutes les raisons possibles de ses pleurs… Gaz, couches mouillé, sous stimulation, sur stimulation ? Je  finissais généralement par donner le sein a nouveau, je me demandais  si j'agissais au mieux et je me mettais constamment en doute.
Puis, j'ai déménagé loin du Canada, en Mongolie ou mon mari faisait  une étude sur la faune. Là-bas les bébés sont constamment enveloppés  dans d'épaisses couvertures, ficelés comme des paquets qu'on aimerait 
pas voir tomber en morceaux si on les envoyait par la poste. Quand le  paquet murmure on lui met le sein dans la bouche. Les bébés ne sont  pas changés très souvent, on ne les fait jamais roter, leurs mains ne  sont pas disponibles pour attraper un hochet et on ne les met jamais a  plat-ventre.
Ils restent enveloppés pendant au moins 3 mois et chaque fois qu'ils  font un bruit, ils sont mis au sein.
Ce fut très intéressant pour moi !
A l'âge de 3 mois, les bébés canadiens ont déjà une vie sociale. 
Certains prennent des cours de natation, d'autres apprennent même a  s'auto-apaiser.
J avais supposé qu'il y avait de nombreuses raisons aux pleurs des  bébés et que mon rôle était de les comprendre et de leur trouver une  solution mais en Mongolie il n y a qu'une seule solution : le sein. 
Alors j'ai fait pareil !Un sein fonctionel en ville
Au Canada une certaine mystique entoure encore l allaitement mais, en  réalité, on n'y est tout simplement pas habitué ! L allaitement se  passe à la maison, dans des groupes de mères, parfois dans des cafés  mais on le voit rarement en public et nous n'avons pas le souvenir  d'avoir été allaités nous-mêmes .Cet acte privé entre la mère et  l'enfant est, le plus souvent, accueilli par un silence et un regard   détourné. Comme les regards envers les démonstrations publiques 
d'amour de couples. Ce n'est pas vraiment tabou, juste un peu  troublant et poliment ignoré. Puis lorsque l'angélique nouveau-né  devient, lui même un bambin, avec l'intention précise de faire savoir  exactement ce qu'il fait, et comment, alors les regards sont détournés  un peu plus rapidement, et parfois même sous des sourcils froncés.
En Mongolie, quand on allaite, on n'est pas envoyé vers les toilettes  publiques ou les « salles de repos pour femmes » mais on est en plein  milieu de la scène.
Le pratique des Mongols est d'allaiter partout, n'importe où, à  n'importe quel moment. Ce fait, couplé avec le fait que les Mongols  vivent en grande proximité entre familles fait qu'à peu prés tout le  monde est familier avec la vision des seins « fonctionnels ». En  Mongolie, tout le monde était heureux de voir que j'allaitais à leur  façon (ce qui est bien sur, la bonne façon de s'y prendre !)
Quand j'allaitais au jardin public, les grands-mères me régalaient  avec les anecdotes des douzaines d'enfants qu'elles avaient allaités. 
Quand j'allaitais dans les taxis, les chauffeurs me jetaient un regard  complice, en levant leur pouce et m'assuraient que mon fils allait  bien grandir, et être un bon lutteur. Quand je faisais le marché, avec  mon fils scotché au sein, les vendeurs me faisaient de la place à leur  stand et encourageaient Callum à boire bien et beaucoup !
Au lieu de détourner leurs regards, les gens se penchaient en avant,  tout prés de mon fils qui tétait pour lui donner un bisou sur la  joue ! Si jamais Callum lâchait le sein en réponse, et que mon lait  jaillissait en plein milieu d'une éjection, personne ne manifestait le  moindre signe de gène. Simplement ils ont essuyaient leurs nez, et  riait de satisfaction pour mon fils, visiblement bien nourri !
Depuis les 4 mois de mon fils, jusqu'à ses 3 ans, que j'aille  n'importe où, j'entendais le même discours : « L'allaitement maternel  est la meilleure aliment pour votre fils et le meilleur chose pour  vous. ». L'approbation permanente, constante, m'a fait sentir que je  faisais une chose très importante, qui comptait pour tout le monde. 
Exactement le genre d'applaudissements publics dont chaque jeune mère  a besoin.

L'arme secrete de chaque mère paresseuse.
Quand Callum a eu 2 ans, j'ai pris conscience de l'étendue de  l'utilité de l'allaitement maternel. Rien n'endort un enfant aussi 
rapidement, ni ne rompt l'ennui des longs voyages ou du temps passé  dans les files d'attentes, ni ne calme une tempête de frustration  aussi vite qu'un peu de lait chaud de maman. L'allaitement maternel  est l'outil de parentalité le plus efficace et, à l'âge de 2 ans,  j'avais l'impression que je l'utilisais a sa pleine puissance mais les 
Mongols, l'utilisent a un niveau bien supérieur.
Pendant les rudes hivers, enfermé dans les Yourtes pour éviter le  froid glacial, j'ai passée de longues heures, avec ma copine Tsetsgee. 
Ce fut une expérience très riche pour moi car cela m'a fait comprendre  que la parentalité varie en fonction de la culture, mais la biologie  reste la même.
Dés le début d'un désaccord  entre nos bambins, au sujet de jouet ou  autre chose, ma première réaction en tant que Canadienne, était de  ramener la paix en distrayant Callum, mon fils, avec un autre jouet,  tout en expliquant les principes de partage.
Cette technique prend du temps, nécessite un effort, et son taux de  réussite n'est que de 50%. Lors des tentatives ratées Callum à l'âge  de 2 ans, ne comprenant pas les principes de partage, se mettait très  en colère. Sa frustration se manifestant par des hurlements et des  efforts pour se libérer de mes bras. Alors, je l'ai prenais dans mes  bras, le berçais et lui proposais le sein.
Tsetsgee, elle, avait une approche typiquement Mongole : dés le  premier murmure de mécontentement, elle soulevait son T-shirt, et  commençait à balancer ses seins avec enthousiasme en appelant son  fils, « viens vers maman mon chérie, regarde mon amour ! Regards ce  que maman a pour toi ! ». Alors son fils regardait droit vers ses  aréoles comme une cible, et systématiquement quittait la scène de  désaccord et trottinait vers elle.
Son taux de réussite était de 100%.
Époustouflée par son taux de réussite, j'ai appliquée la même méthode!
Voilà, nous étions deux jeunes mères, agitant nos seins comme deux  strip-teaseuses en compétition, tentant de gagner la faveur d'un  client !
Si les grand-mères étaient présentes, elles entraient dans la  compétition. Les pauvres bambins ne savaient pas quelle paire de seins  choisir : la plénitude et la douceur des seins de leur propre maman ou  les vieux gants de toilette de leur grand-mère adorée qui tentaient de  gagner la reconnaissance et l'appréciation de leurs petits-enfants ? 
Quelque fois, les grands-pères, essayaient de rentrer dans la  compétition en pinçant dans leur main, leurs faibles masses de 
graisses, enviant les seins des femmes pour leur efficacité.
Je ne peux même pas imaginer une seconde, les mères des réunions LLL  osant les mêmes techniques de négociation de paix avec leurs enfants.

Quand ils marchent et parlent et passent leurs examens ?
Lors des cours de préparation à la naissance que j'ai suivis dans la petite ville du Canada, où Callum est né, l'allaitement avait été  présenté par le biais d'une vidéo montrant une Suédoise  particulièrement sportive, allaitant son bambin au milieu de sa 
journée de ski. Les futurs mamans ont été très secouées. Bien sûr,  allaiter un bébé c'est bien, mais quand ils marchent, et parlent, hors  de question ! C'était la réaction du groupe, mais moi, je ne savais  pas trop en penser.
Je fut surpise a mon tour quand, un jour, une de mes jeunes amies 
Mongole m'a dit qu'elle avait tétée jusqu'à l'âge de 9 ans. J'étais  sidérée ! Au départ. j'ai pris ça pour une blague. Plus tard, mon fils  s'est sevré peu après ses 4 ans. Rétrospectivement, donc, je me trouve  un peu dans l'embarras du faite que j'ai été incrédule à l'époque.
Bien que 9 ans soit un âge bien avancé pour téter sa mère même sur une  échelle mongole, ce n'est pas un cas unique ou exagéré sur une échelle  planétaire.

Bien que le thème du sevrage naturel, entamé par l'enfant, ne soit pas  un sujet facile à aborder avec les Mongols a cause de la barrière de  la langue, il semble que ce soit la norme en Mongolie.
Je n'ai jamais rencontré une maman qui allaitait en « tandem » ou qui  pratiquait le « co-allaitement » ce qui m'avait surpris à l'époque,  mais il faut dire que les naissances sont bien espacées. La majorité  des enfants se sèvrent entre 2 et 4 ans. (* note 1) En 2005 selon  UNICEF 82% des enfants en Mongolie tétaient toujours à l'âge de 12 et  15 mois et 65% tétaient encore à 20 et 23 mois. Typiquement, le  dernier-né, sans nouvelle grossesse, continue de téter sans limite  d'âge. Voilà ce qui explique donc l'allaitement maternel jusqu'à l'âge  de 9 ans de mon amie Mongole. Si on croit à la sagesse des Mongols, la 
durée de l'allaitement maternel est directement corrélée au succès à  la lutte !
A l'âge de 3 ans, Callum tétait encore avec le même enthousiasme qu'un  nouveau né et je me demandais comment le sevrage naturel allait être  possible. Je me demandais quels étaient les motifs de sevrage des  enfants. Beaucoup de mamans disaient que leurs enfants n'étaient plus  intéressés par le sein. D'autres disait que la pression des autres  enfants jouaient un rôle. (il est vrai que j'ai entendu certains  enfants en provoquer d'autres, en leur disant sur un ton moqueur « tu  veux téter ta mère ?! » de la même façon que j'entends les enfants  Canadiens se traiter de « poule mouillée ».
De plus en plus souvent, les contraintes professionnelles forcent un  sevrage du sein plus tôt qu'il n'aurait eu lieu naturellement. Les  enfants passent souvent les étés à la campagne pendant que leur mère  allaitante reste en ville pour travailler. Souvent, les séparations  prolongées font tarir la production de lait. Ma copine Buana, qui a  aujourd'hui 20 ans, m'a expliqué comment elle à réussi sa carrière de  têteuse médaille d'or. « j'ai grandi à la campagne. On vivait dans une 
yourte, traditionnelle. Ma mère m'a toujours dit de bien boire son bon  lait parce que c'était très bien pour ma santé. Je pensais que tous  les enfants de 9 ans tétaient leur mère. Quand j'ai commencé le collège, loin de la maison, j'ai arrêté de téter. » Puis elle me  regarda droit dans les yeux et elle me dit avec un clin d'œil « mais  j'aime bien le boire de temps en temps. »
Passez le lait s'il vous plait.
Dans ma perception de l'évènement, le sevrage du sein se passait de  façon relativement simple, sur le plan technique. J'imaginais que les  tétées allaient décroitre en nombre et en fréquence, et continuer  ainsi jusqu'à ce que mon enfant oublie complètement de téter. Mon lait  allait se tarir et ce serait la fin de l'histoire. La boutique  fermerait ses portes.
En Mongolie, eux, le sevrage ne se passe pas tout à fait comme ça.
En discutant sevrage avec ma copine Naraa, je lui ai demandé l'âge  auquel sa fille, âgée de 6 ans à l'époque s'était sevrée. Elle me  répondit « A l'âge de 4 ans. Je fus très triste, mais ma fille ne  voulait plus téter. » Puis Naraa me dit que la semaine précédente sa  fille était rentrée d'un séjour prolongé à la campagne avec ses grands- parents et qu'elle avait voulu téter. Naraa en fut heureuse et me dit  « je pense que je lui ai beaucoup manqué. C'était bien, c'était beau. 
Bien sûr, je n'avais plus de lait, mais cela n'a pas dérangé ma fille. »
Si sevrage par définition veut dire qu'on ne tète plus jamais le sein  de sa mère, alors les Mongols ne sont jamais vraiment sevrés. Voici  une pratique culturelle qui m'avait étonnée.
Si une maman a un engorgement et qu'un  bébé ne se trouve a portée de  sa main, elle fait le tour de tous les membres de sa famille peu  importe leur âge ou leur sexe, en leur demandant s'ils veulent bien  boire un peu d'élixir !
Souvent une femme va exprimer un bol de son lait pour son mari, en  guise de gâterie, ou en laisser au frigo pour que qui conque puisse se  servir.
Bien qu'on ait toutes dégusté notre propre lait pour une raison ou une  autre, ou qu'on l'ait fait goûter a nos partenaires,  ou peut-être  ajouté à un café en cas d'urgence, je ne pense pas que beaucoup  d'entre nous en aient bu très souvent.
En revanche, chaque Mongol a qui j'ai pu poser la question de savoir  si il ou elle aime le lait maternel, m'a systématiquement répondu par  l'affirmative. La valeur du lait humain est si célèbre et si fermement  ancrée dans leur culture qu'il est considéré bon, non seulement pour  les bébés, mais bon tout court.
Le lait humain est souvent utilisé pour ses effets médicinaux, donné  aux personnes âgées, en traitement « tous usages » et utilisé pour  guérir la conjonctivite, aussi bien que pour rendre (paraît-il) le  blanc des yeux plus blanc, que pour rendre le marron plus foncé.

Une copine Occidentale qui tirait son lait au travail avait laissé le  récipient contenant son lait dans le frigo commun sur son lieu de  travail pendant la journée. Elle l'a récupéré à moitié vide. Elle a ri  en disant « Ce n'est qu'en Mongolie qu'on peut soupçonner ses  collègues de bureau d'avoir bu son lait ! ».
Avant tout, je pense que les Mongols boivent le lait maternel pour le  goût. Une copine Occidentale qui tirait son lait au travail avait  laissé le récipient contenant son lait dans le frigo commun sur son  lieu de travail pendant la journée. Elle l'a récupéré à moitié vide. 
Elle a ri en disant « Ce n'est qu'en Mongolie qu'on peut soupçonner  ses collègues de bureau d'avoir bu son lait ! ».
S'intégrer dans une autre culture a pour effet perturbant de se forcer  a réévaluer son propre culture. Je ne sais pas comment j'aurais vécu  l'allaitement de mon fils chez moi, dans mon propre pays. La véritable  avalanche de soutien et renforcement que j'ai reçue en Mongolie et  l'acceptation voire le respect total de l'allaitement en public  m'a  tout simplement époustouflée et m'a donné la confiance et la liberté  de nourrir et d'élever mon fils de la manière que je sentais comme  étant la meilleure pour lui et pour moi, sans qu'on mette des bâtons  dans les roues.
Il y a bien sûre, des différences évidentes dans les normes  d'allaitement, (fréquence, la durée etc.) mais j'ai fini par  comprendre qu'il y en avait une plus grande dans notre approche de la  parentalité et nos définitions de l'autonomie, et de l'indépendance.

En Mongolie, l'allaitement maternel n'est pas pas considéré comme une  « dépendance » et le sevrage n'est pas un but.

En Amérique du nord, nous valorisons tant l'indépendance, que cette  attente à une influence avec notre façon d'élever nos enfants. Nos  discussions en tant que parents sont toujours basées sur les étapes du  développement de l'enfant. Tels que l'alimentation solide, le nombre  de tétées par jour, et de nombre d'heures de sommeil et la durée  maximale de séparation toléré.
Même si nous ne nous posons pas ces questions il est difficile  d'échapper à leur impact. Il existe un véritable marché de 
l'équipement pour bébé qui envoie un message très clair dont le but  est que l'enfant se passe de sa mère. Le message est très clair.
En Mongolie, l'allaitement maternel ne signifie pas dépendance et le  sevrage du sein n'est pas un but. Les Mongols savent que leurs enfants  vont grandir. En réalité, le Mongol moyen, âgé de 5 ans, est beaucoup  plus indépendant de sa mère que n'importe quel enfant occidental,  allaité au sein ou pas. Il n'y a pas lieu de faire une course au  sevrage.

Elever mon fils en Mongolie m'a permis de me rendre compte qu'il y  avait en vérité des millions de façons de faire, et que j'avais  l'embarras du choix. Pour la durée de « carrière de téteur » j'ai dû  faire face a une multitude de défis, essayer et laisser beaucoup  d'idées reçues et de pratiques populaires jusqu'à ce que je trouve mon  propre style. Je suis ravie d'avoir allaité Callum aussi longtemps. Je  n'aurais jamais cru qu'il allait téter 4 ans ! Je suis convaincue que  l'allaiter est le meilleur investissement que j'aie pu faire pour mon  fils et que l'allaitement jusqu'à son sevrage naturel aura un effet  permanent sur sa confiance, sa personnalité, le fait qu'il se sent en  sécurité ainsi que sur notre relation mère-fils. Puis quand il gagnera  la médaille d'or en lutte, j'attendrai qu'il me remercie.

°Note : 1 : Unicef Childinfo : « Monitoring the Situation of Children 
and Women, Infant and Young Child Feeding 2000-2007» (January 2009) www.childinfo.org/breastfeeding_countrydata.php


28 novembre 2010

Les nombreuses marques d'écharpes

         

        Les écharpes en tissage jersey, les écharpes avec du lycra, toutes deux étant des écharpes souples et élastiques. Elles sont très appréciées pour leur souplesse et leur facilité d'installation. Leur élasticité les restreint à un usage en croisé enveloppé, devant ou sur le dos.

        La Tricot-slen de babylonia est en coton jersey, label okotex 100 c'est à dire non toxique. Fabriquée au pays-bas. Très douce pour les premiers mois du bébé, elle devient vite inconfortable pour les portages de longue durée (en poids et en longue séance). Le portage sur le dos est très limité, voir impossible avec les "gros" bébés tant cela tire sur les épaules. Je trouve que les fabricants ne sont pas réalistes sur l'usage que l'on peut faire de cette écharpe, on peut difficilement porter un enfant de 18 kg avec ou juste de manière occasionnelle. 8/10 kg étant à mon sens le maximum pour garantir le confort.

        L'écharpe en maille de Kubéba ressemble beaucoup à la tricot-slen, label okotex 100 également. Je lui donne les mêmes remarques que la babylonia. Par contre, ce fabricant reconnait volontiers que cette écharpe a des limites d'utilisation. Forcement, elles ne sont pas seulement vendeuses mais également mamans porteuses ;-)

        L'écharpe je porte mon bébé est en coton lycra. Contrairement aux écharpes en jersey, celle ci obtient son élasticité grâce au lycra et non au tissage. Elle est nettement plus confortable pour les poids lourds que le jersey. Son utilisation est limitée dans la mesure où l'on ne peut faire que du croisé enveloppé avec, mais avec cette écharpe ce noeud est plus facile à faire qu'avec une sergé et plaque moins le bébé du fait de sa souplesse. Une majorité de parents trouve cette écharpe confortable mais tous ou presque utilisent une autre écharpe ou porte-bébé (chinois, Meï-teî..) quand l'enfant grandit. Quelques personnes n'aiment pas le touché de ce tissu et se sentent oppressée une fois le bébé installé : claustrophobe essayez là avant de l'acheter, il y a de plus en plus de monitrice à en posséder une ;-)

 

 

                    Les écharpes tissées sont souvent appelées écharpes en tissage sergé-croisé bien qu’elles ne le soient pas toutes (sergé simple ou jacquard…).

Ce tissage spécifique permet au tissu de bien se mettre en place, d'assurer un bon maintien et d'être particulièrement confortable pour le porteur : l'élasticité se fait dans la diagonale. Mais l'épaisseur du tissu est aussi un gage de confort pour les bébés lourds et les longues séances. Les écharpes dites fines sont moins confortables sur le long terme mais appréciées l’été.

Pour les personnes souhaitant porter longtemps, nous conseillons d’opter pour une écharpe de bonne qualité en coton, tissée en sergé-croisé.

 

Lana : www.monde-de-bebe.com

Coton bio, label Bioré (Suisse)

Fabrication : Turquie (Allemande) ou Inde (Suisse)

Elles font partie des valeurs sures. Elles peuvent supporter tous les poids, toutes les durées, pour plusieurs années et enfants. Mise en place, elle ne bouge plus et le maintien est très bon.

 

Didymos : www.didymos.de

Coton bio, teintures non toxiques.

1ère écharpe tissée, elle fait partie des écharpes de bonne qualité. Souple et douce, le nœud tient très bien et le bébé est bien maintenu.

Seuls les modèles rayés sont en sergé-croisé, les autres sont en jacquard (technique permettant des motifs complexes) : plus fines, elles sont jugées trop glissantes ou facilement inconfortables.

 

Storchenwiege : www.storchenwiege.fr

Coton Öko-Tex 100 (rayées et unies) ou coton bio (motifs)

Marque avec une bonne réputation, les modèles unis et rayés permettent un bon maintien et un nouage de qualité. Les « bio » sont plus fines, glissantes et très raides neuves, elles nécessitent d’être apprivoisées.

 

Néobulle : www.neobulle.com

Coton Öko-Tex 100 ou bio

Fabrication : France

Cette écharpe assez souple a un bon rapport qualité/prix. Permet un bon maintien jusqu’aux 2 ans de l’enfant.

 

Bébina : www.bebina.com

Coton bio

Echarpe de qualité correcte.

Hoppediz www.hoppediz.de/fr/home

Coton Öko-Tex 100 ou bio

Elle est de qualité correcte bien qu’un peu épaisse. Il semble que certains lots soient de meilleure qualité que d’autres.

 

Nati : http://aporteedecoeur.com/

Coton Öko-Tex 100 seul ou avec soie ou bambou

Fabrication : Pologne

Elles permettent un bon maintien jusqu’aux 2 ans de l’enfant environ. La soie est particulièrement agréable par temps chaud.

 

Colimaçon :

www.echarpe-portage-colimacon.com

Coton Öko-Tex 100

Fabrication : France

La Miel et malice est en sergé simple, tissée en diagonale. Elle offre moins de confort mais est pour autant un très bon rapport qualité/prix.

 

Girasol : www.girasol.de

Coton Öko-Tex 100

Plus souple que les autres, cette écharpe permet un portage de qualité jusqu’à 2 ans environ.

 

Kubéba : www.kubeba.com

Coton Öko-Tex 100 ou bio

Fabrication : France

Surement la meilleure écharpe Française, elle n’a rien à envier aux marques Allemandes, expérimentées dans le domaine.

 

La poche à Kangourou :

www.lapocheakangourou.com

Coton Öko-Tex 100

Le modèle en coton est tissé en diagonale ; un peu épais, il est cependant de bonne qualité.

Le modèle à échelle est à éviter : il n’est pas possible d’effectuer un pli par pli correct avec une écharpe faite de trous et bourrelets.

 

Cotonéa : www.textiles-zaessinger.com

Coton bio, commerce équitable

A un prix très attractif, elle est malheureusement raide, difficile à tendre et laisse des marques assez importantes sur la peau.

 

Coté Cœur : www.cote-coeur.fr

Coton Öko-Tex 100

Fabrication : France

Encore une excellente marque française pour une écharpe facile à mettre et assurant un bon maintient.

 

Lingling d’amour:www.linglingsling.com

Coton bio, commerce équitable

Fabrication : Chine

Voici une écharpe de très bonne qualité, avec un prix défiant toute concurrence.

 

Pinjara : www.pinjarra.fr

Coton bio et Chanvre, commerce équitable

Une écharpe douce mais un peu difficile à mettre au début. Le système en balade ne permet pas un réglage et maintien optimal.

 

Amazonas : www.amazonas-online.de

Coton Öko-Tex 100

Fabrication : Brésil

Il existe deux types d’écharpes : l’une épaisse contenant de la laine : elle est difficile à installer, le bébé se tasse souvent. Elle rétrécie au lavage, la rendant vite trop courte pour les nouages croisés (seuls possible avec ce type d’écharpe). L’autre plus fine en coton est par contre tout à fait correcte pour le prix. Cependant, au-delà de 8/10 kg, seul un portage ponctuel reste satisfaisant.

  

easycare : www.easycare.at

Coton Öko-Tex 100

Plus fine, elle est appréciée en été. Cependant, elle est plus longue à maitriser que d’autres.


        Les écharpes en tissu lambda ont toutes des limites d'utilisation plus ou moins visibles. Certains tissus sont carrément dangereux tant la raideur ou l'élasticité rend les nouages impossibles à faire correctement. Une écharpe maison est souvent appréciée pour son faible coût, ou par les personnes voulant être sûres d'en avoir vraiment besoin, mais elles finissent toujours par être inconfortables. A ce moment, il convient de savoir que la cause peut être la technique de nouage non optimale mais également la qualité de tissu. Il est quasiment impossible de trouver en France de tissu en sergé-croisé. Quant à la nature du coton et son éventuelle toxicité, elle n'est jamais affichée. Par précaution, je me méfie des écharpes artisanales vendues sur E-bay même par les vendeurs dit "professionnels".

        Si c'est le prix qui peut freiner dans le choix de l'écharpe, il est aussi possible de trouver de très bonnes occasions de marques ou de se la faire offrir pour la naissance du bébé. Quoi qu'il en soit, mon expérience me montre que pour porter dans de bonnes conditions et apprendre facilement, une "bonne" écharpe fait une nette différence. J'espère ne pas vous avoir embrouillés davantage ! Bon choix ;-)

1 janvier 2010

QUESTIONS/REPONSES

 QUESTIONS/RÉPONSES

Nous répondons ici aux questions les plus fréquentes au sujet des écharpes porte-bébé

Est-ce que les bébés portés pleurent moins - ont moins de coliques?
Le Dr. Urs A. Hunziker a démontré dans son étude “ Porter le nourrisson influence-t’il ses pleurs?”
que les enfants portés pleurent effectivement moins. De plus, dans les moments où ils sont réveillés,
on remarque aussi que les bébés sont davantage satisfaits. Pour cette étude, on a choisi de porter les
bébés au moins 4 heures par jour. J’ai personnellement fait l’expérience que beaucoup de mères qui
arrivent avec des bébé “à coliques” et qui commencent à les porter correctement se rendent compte
que leurs bébés n’étaient justement pas des bébés à coliques, et qu’ils avaient moins mal au ventre que
besoin de contact physique. On a aussi démontré que dans les pays où l’on porte traditionnellement les
enfants (Afrique, Guatémala, etc), les bébés pleurent nettement moins que sous nos latitudes …

Pourquoi l’enfant se sent si bien dans l’écharpe?
Qu’est-ce que l’enfant a vécu avant sa naissance? Il se faisait bercer à longueur de journée. Il était à
l’étroit. Il entendait des bruits, des voix. Il avait toujours bon chaud. Il sentait des odeurs. Il pouvait
faire la différence entre clair et obscur. Que se passe-t’il dans une écharpe à bébé? Exactement la
même chose! C’est la raison pour laquelle l’enfant se sent particulièrement bien lorsqu’il est porté dans
une écharpe. Il revit le sentiment de sécurité d’avant sa naissance, et peut s’endormir rassuré.

Est-ce que le fait d’être porté nuit à la colonne vertébrale de l’enfant?
Biologiquement, l’être humain est fait pour être porté: son corps est donc préparé à cela. Deux tiers de
l’humanité portent leurs enfants encore aujourd’hui. Les enfants ont été portés depuis des millénaires;
ce n’est qu’à partir du 18è – 19è siècle que l’on a lentement mais sûrement arrêté de les porter (cf.
Histoire). Aucune famille ne pouvait se permettre de provoquer des problèmes de dos à ses enfants!
Si l’on avait constaté que porter les enfants causait préjudice à leur colonne vertébrale, il est évident
que cette manière de faire n’aurait pas traversé les âges! Le professeur Remo Largo a aussi répondu à
cette question: non, au contraire. On ne peut pas rendre malade un enfant en bonne santé en le portant.
Il n’existe aucune étude qui le démontrerait. La proximité de la mère est très positive, et la position
des jambes écartées excellente pour le développement des os du bassin. D’éventuels coups sur le dos
du bébé sont absorbés par la mère et par l’écharpe. De plus, il est possible de porter les enfants sur le
ventre, sur le dos, ou sur la hanche, ce qui permet au dos de l’adulte de rester en bonne santé.

Est-ce que porter son enfant dans une écharpe cause préjudice au dos de la mère?
Tout fait de porter est une charge pour la colonne vertébrale. Mais il est important que l’adulte porte
son petit le plus tôt possible, ce qui fait un entrainement pour la colonne vertébrale. De façon générale,
il est indiqué de porter l’enfant le plus près de soi possible, et le plus haut possible. Les lois des leviers
en physique montrent que plus la charge est portée haut et près, moins le poids est lourd. Ceci n’est pas
possible avec les autres porte-bébés. C’est aussi pourquoi les écharpes à bébé sont si agréables.

Est-ce que je vais gâter mon enfant en le portant?
Un enfant qui ne peut pas développer l’attachement et la confiance aura toujours peur, sera angoissé
et acaparant. Lorsqu’un enfant n’a pas expérimenté la proximité, il ne peut pas non plus apprendre à
s’émanciper (car seul un besoin satisfait est un besoin résolu). Si je maintiens mon enfant à distance,
de peur de le gâter, il va d’autant plus rechercher la proximité avec moi. Et il est tellement facile de
donner ce sentiment de sécurité, de contact physique, de proximité pendant la période où l’enfant
souhaite être porté. L’enfant ne souhaite pas d’attention en particulier, mais simplement être là.

Combien de temps par jour puis-je (devrais-je) porter l’enfant?
Une maman/un papa devrait porter l’enfant dans une écharpe aussi longtemps que c’est confortable
pour celui qui porte comme pour celui qui est porté. Dès que ce n’est plus confortable pour celui qui
porte, cela ne plaît plus non plus à l’enfant. Un “porteur” stressé stresse l’enfant. Dans l’écharpe,
l’enfant ressent tout ce qui touche la personne qui le porte.

Pourquoi est-ce que je trouve parfois ennuyeux le fait de porter?
Porter a aussi à voir avec l’idée de partager la proximité, l’intimité. Comme enfants, nous avons été plutôt maintenus à distance (nos mamans ne devaient pas nous allaiter plus souvent qu’aux 4 heures, nous devions dormir tout seul…).
Il faut être disposé dès le début à partager avec un enfant cette proximité liée au fait de porter.
Dans les pays où les enfants ont toujours été portés, le fait de porter n’est pas ressenti comme une
entrave. Ces personnes ont été toujours habituées à partager cette proximité. Certaines de ces
persones ont même porté leurs frères et soeurs!

Est-ce qu’un cours est vraiment nécessaire?
Nous avons constaté que beaucoup de personnes possèdent une écharpe à bébé, mais ont de la peine
à la nouer correctement en suivant simplement le mode d’emploi. Il est donc important de pouvoir
montrer comment serrer l’écharpe, à quoi il faut faire attention en portant, etc. Ceci n’est efficace
que lorsque l’on peut s’exercer. De même, rares sont les personnes qui ont réussi à apprendre à
porter leur bébé sur le dos rien qu’en lisant le mode d’emploi! C’est pourquoi elles n’emploient plus leur
écharpe, ou arrêtent de porter leur enfant dès qu’il a 6 mois, car il est devenu trop lourd pour être
porté devant. Or, on peut dire que porter son enfant ne commence “véritablement” que quand on le
met sur le dos!

Est-ce que porter est une charge pour les parents?
Une maman qui porte son bébé dans une écharpe est plus libre qu’une maman qui laisse son petit
toujours couché. Paradoxe? Si vous couchez un enfant et qu’il pleure toujours, vous allez sans cesse
voir ce qui se passe. Si vous portez l’enfant contre vous, vous pouvez effectuer les tâches que vous
voulez, et l’enfant sera tout content, et pourra même s’endormir tranquillement.

L’étoffe des différentes écharpes est de qualité variable – est-ce que c’est important?
Le tissu d’une écharpe porte-bébé doit être tissé de façon à être élastique dans la diagonale. C’est
très important. Mais le tissu ne doit pas être trop élastique, car il doit offrir un soutien. L’enfant
est attaché dans l’écharpe de façon relativement serrée, mais il doit pouvoir encore bien respirer!
Le tissu qui est élastique dans la diagonale est aussi particulièrement agréable pour la personne qui
porte, car il ne “scie” pas.
Comme l’enfant a souvent le visage dans le tissu, il est important que ce dernier soit exempt de toute
substance toxique et de métaux lourds. Vous verrez sur les écharpes LANA un avis de garantie
concernant le coton de culture biologique contrôlée. Une bonne écharpe est très résistance et
solide. Il arrive que dans des hôpitaux, ces écharpes soient employées pour l’accouchement, car les
femmes peuvent s’y accrocher de tout leur poids. LANA a même mis au point un accessoire donnant
la possibilité d’utiliser l’écharpe comme siège-hamac.

Jusqu’à quel âge je peux porter un enfant dans l’écharpe?
On peut employer une écharpe porte-bébé dès la naissance, et jusqu’à ce que l’enfant ait environ 4
ans. L’écharpe a plusieurs atouts, et elle permet de porter l’enfant sur le ventre, sur le dos ou sur la
hanche. Dans les premiers mois, on porte l’enfant devant. Mais nous recommandons de porter sur le
dos les bébés de plus de 4 mois, afin de ménager celui qui porte. De plus, l’enfant a plus de vue, et plus
de liberté de mouvement, ce qu’il apprécie tout particulièrement à cet âge.

Toutes les infos sur www.monde-de-bebe.com ou au 03 88 49 09 33

10 décembre 2009

POURQUOI PORTER SON ENFANT ?

 

 

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9 décembre 2009

REGLES D'OR DU PORTAGE

Les règles d’or du portage

Voici quelques règles importantes à respecter pour s’assurer

un portage confortable et de qualité

 

 

Le tissu doit être bien tendu, (ni trop serré, ni lâche), à l’aide des ourlets, pour bien soutenir l’enfant et assurer une bonne tenue du nouage.

Le drapé du tissu doit être régulier et tendu pour le confort du bébé et du porteur.

L’écharpe ne doit jamais vriller : s’aider des rayures ou des motifs du tissu pour cela.

Les ourlets supérieurs et inférieurs doivent rester bien parallèles, sauf si besoin de faire une volte ouverte ou fermée suivant la position utilisée.

Pour les positions « kangourou », la moitié du tissu (dans la largeur de l’écharpe) doit se trouver au niveau des fesses du bébé : une moitié soutient les fesses et les cuisses, et l’autre moitié est tendue entre les fesses et la nuque du bébé (ou les aisselles si on veut lui laisser les bras dehors). Veiller à ce qu’il y ait assez de tissu derrière la nuque (pour cela, tendre l’ourlet supérieur jusqu’à la moitié du crâne du bébé)

 

Portage devant, une fois l’enfant installé :

 

L’enfant doit être en position grenouille, position de portage physiologique et naturelle

(Jambes écartées contre votre ventre, genoux remontés, dos bien arrondi.)

Hauteur de l’enfant contre vous : sa tête doit arriver à la base de votre cou, à portée de bisous

Le tissu doit toujours être développé d’un genou à l’autre pour que l’enfant soit bien assis, genoux plus hauts que les fesses, cuisses soutenues par le tissu (positions « croisé »).

Chaque pan doit être étiré dans la largeur pour bien répartir le tissu et former un petit boudin au niveau des ourlets pour le confort de l’enfant (positions « croisé »).

Pour les positions « croisé », si le bébé ne tient pas encore le haut de son dos, veiller à ce que le tissu couvre tout son dos et la nuque.

 

Portage dans le dos, une fois l’enfant installé :

 

Veiller à ce qu’il y ait assez de tissu sous les fesses de l’enfant pour former une sorte de siège dans lequel il est assis de façon à ce que ses cuisses soient aussi soutenues (positions « kangourou » et « croisé »).

Les jambes doivent être écartées en position grenouille à tous les âges et les pans de l’écharpe bien sur les cuisses pour les soutenir.

Pour la position « kangourou », bien tendre l’ourlet supérieur (celui qui passe sous les aisselles ou derrière la nuque de l’enfant, suivant s’il a les bras à l’extérieur ou non), de façon à bien plaquer l’enfant contre soi.

 

 

 

Réseau de monitrices de portage « Porter son enfant, tout un art… »

www.monde-de-bebe.com/region_france.htm ou www.portersonenfant.fr

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